La composition corporelle correspond à la répartition entre la masse grasse, la masse musculaire et l’eau dans l’organisme, fournissant une évaluation bien plus pertinente que le seul poids ou l’IMC.
La bio-impédancemétrie (Bioelectrical Impedance Analysis, BIA) est une méthode non invasive et indolore permettant d’analyser ces compartiments. Elle repose sur la manière dont les tissus du corps réagissent à un signal électrique alternatif de très faible intensité, imperceptible pour l’individu.
Cette réponse dépend notamment de l’hydratation des tissus et des propriétés des membranes cellulaires. En intégrant ces paramètres dans des modèles de prédiction validés, la BIA permet d’estimer la masse non grasse et ses compartiments associés, notamment la masse musculaire et l’eau totale.
La Bioelectrical Impedance Spectroscopy (BIS) va plus loin encore : elle mesure la réponse électrique du corps sur un spectre large de fréquences, permettant une caractérisation plus fine des compartiments hydriques et des propriétés cellulaires (comme la capacitance membranaire et la fréquence caractéristique). Cette approche spectroscopique améliore la robustesse physiologique du modèle et apporte un contrôle qualité direct grâce à l’analyse de la cohérence du signal sur l’ensemble du spectre.
Grâce à leur simplicité d’utilisation et à la rapidité d’obtention des résultats, la BIA et la BIS fournissent des informations essentielles sur le statut nutritionnel et hydrique, constituant des outils fiables pour le suivi clinique et la surveillance de l’état de santé.
La BIA est fortement corrélée à l’eau corporelle totale, ce qui permet d’estimer avec précision la masse non grasse à l’aide d’équations prédictives. En revanche, le tissu adipeux étant très peu lié aux paramètres mesurés, son estimation directe est moins fiable. Ainsi, il existe un consensus scientifique pour calculer la masse grasse par différence, en soustrayant la masse non grasse du poids total, conformément au modèle des compartiments corporels.
La précision d’une mesure BIA dépend de plusieurs paramètres techniques et physiologiques. Parmi les plus déterminants figurent la qualité du contact entre les électrodes et la peau, la position du corps lors de la mesure et le mode de connexion utilisé par le dispositif.
Analyse main–pied pour une mesure cohérente du corps entier.
54 points de mesure, contrôle qualité instantané.
Pas de déduction simplifiée : chaque compartiment est calculé indépendamment.
Méthode tétrapolaire et algorithmes validés par la littérature.
Les points de contact déterminent le parcours du signal dans le corps et donc les compartiments réellement traversés. Selon la combinaison utilisée (main-main, main-pied, pied-pied), la mesure renseigne sur un volume corporel différent.
Les dispositifs Aminogram permettent la mesure assise ou allongée, avec ou sans câble, afin d’allier simplicité d’utilisation et précision clinique.
La position assise, facile à mettre en place, est parfaitement adaptée aux consultations courantes. La position allongée, quant à elle, offre un environnement idéal pour les populations les plus fragiles et pour des évaluations nécessitant une stabilisation hydrique optimale.
Pour réaliser une mesure, deux modes de connexion peuvent être utilisés :
La BIA mesure la réponse électrique des tissus, influencée par l’hydratation et les membranes cellulaires. Cette réponse varie selon la fréquence du courant :
C’est cette variation qui permet de distinguer les compartiments hydriques et d’améliorer la précision d’analyse.
La spectroscopie, basée sur le modèle de Cole-Cole, offre une lecture plus fine des propriétés cellulaires et un contrôle qualité en temps réel, assurant la fiabilité et la cohérence de chaque mesure.
Les paramètres électriques mesurés en BIA (impédance, résistance, réactance, angle de phase) doivent être interprétés à l’aide d’algorithmes. Deux approches coexistent :
Repose sur un modèle unique supposant une hydratation corporelle constante (ex. 73,3 % de la masse non grasse), identique pour tous.
Les compartiments sont déduits à partir de coefficients fixes.
Exemple :
Méthode rapide mais sensible aux variations physiologiques (hydratation, pathologies, morphotypes).
Utilise plusieurs modèles indépendants, chacun dédié à un compartiment corporel (eau totale, masse non grasse, masse grasse, masse cellulaire active, etc.).
Chaque compartiment est calculé selon un algorithme spécifique dérivé des propriétés bioélectriques mesurées.
Permet de déterminer le taux d’hydratation réel de la masse hors graisse, sans hypothèse arbitraire.
Analyse plus cohérente et précise, adaptée au suivi clinique individualisé.
Cette approche garantit une analyse détaillée et physiologiquement cohérente de chaque compartiment corporel, une évaluation fiable de l’hydratation et de la composition tissulaire, ainsi qu’une reproductibilité clinique durable dans le temps. Elle permet également l’utilisations des équation de prédictions développées, validées et recommandées dans la littérature scientifique.
La mesure tétrapolaire utilise quatre électrodes distinctes : deux pour injecter le courant et deux pour mesurer la tension. Cette séparation des circuits garantit une mesure précise, stable et reproductible, sans influence du contact cutané.
Contrairement aux systèmes octopolaires, qui segmentent artificiellement le corps et multiplient les sources d’erreur, la mesure tétrapolaire fournit une lecture globale, cohérente avec la physiologie humaine.
Recommandée par l’ESPEN et la Haute Autorité de Santé, elle constitue la méthode de référence internationale — et la base de tous les dispositifs Aminogram.
Notre démarche de conception s’appuie sur les données publiées afin de garantir une précision conforme aux méthodes de référence. Les algorithmes intégrés à nos dispositifs sont issus de modèles validés dans la littérature scientifique, assurant une estimation fiable des différents compartiments corporels.
Nous avons également conduit des évaluations cliniques confirmant l’exactitude des mesures pour la masse non grasse, la masse grasse, la masse musculaire squelettique appendiculaire et le contenu minéral osseux. L’ensemble des résultats et détails méthodologiques est présenté dans notre livret scientifique.
Notre équipe est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
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La mesure de déphasage de la cellule ne dure que quelques microsecondes. La résistance et la distance pour acheminer, au travers des câbles, la mesure au circuit de mesure entraine un temps de réception du message qui sera fatalement additionné au temps de phase initial (DT) . Le résultat obtenu ne sera donc plus le résultat initial.
Les valeurs recueillies sous forme d’impédance, résistance, réactance, phase sont ensuite utilisées pour calculer les compartiments corporels au travers d’algorithmes ou par simples déductions mathématiques.
Les mesures peuvent selon les dispositifs être obtenues à une ou plusieurs fréquences. À une fréquence ils sont dénommés Monofréquence et à partir de 3 fréquences Multifréquences.