Le terme « impédancemétrie » correspond à une technique de mesure de l’impédance dans un milieu non biologique et le terme « Bio » renvoie à la biologie, d’où l’appellation Bio-impédancemétrie.
La bio-impédancemétrie intervient dans l’étude des propriétés électriques spécifiques d’un milieu biologique.
BIA est l’acronyme de Bioelectrical Impedance Analysis qui est couramment employé pour désigner cette technique.
Face aux pathologies liées au mode de vie, notre technologie fournit des données précises et fiables pour le diagnostic, la prévention, le traitement et le suivi clinique. En évaluant finement l’état nutritionnel et hydrique, elle facilite une prise de décision éclairée, améliore l’efficacité des soins et optimise la gestion des ressources.
Présentes dans de nombreux environnements médicaux, nos solutions sont utilisées pour le dépistage, l’évaluation et le suivi de pathologies variées : obésité, bariatrie, réhabilitation fonctionnelle, diététique, etc.
La bio-impédancemétrie multifréquences est la seule à couvrir l’ensemble des compartiments corporels. Elle présente aussi l’avantage d’être une technique simple, non invasive, peu onéreuse et les résultats sont obtenus très rapidement.
Les autres techniques non invasives permettant d’évaluer l’équilibre corporel global d’une personne :
La bio-impédancemétrie est une technique d’analyse de la composition corporelle non-invasive et indolore qui consiste à délivrer un ou des courants de très faible intensité afin de mesurer la résistance des tissus au passage du courant.
Il existe différents points de contact:
Les électrodes sont placées sous les pieds, le courant suivant toujours le chemin le plus court passera d’une jambe à l’autre en ne parcourant qu’une petite partie du bas du tronc.
Les électrodes sont placées aux deux extrémités du corps, le courant parcoure donc à la fois les membres et le tronc pour une analyse du corps entier.
Les électrodes sont placées au niveau des mains, le courant suivant toujours le chemin le plus court passera d’un bras à l’autre en ne parcourant qu’une petite partie du haut du tronc.
La conception d’un dispositif de mesure par prise directe sans câbles et sans électrodes à usage unique, système que nous avons breveté, s’explique par le comparatif décrit ci-dessous.
Pour effectuer une mesure qui va nous donner une représentation du corps entier, il est nécessaire de relier le haut et le bas du corps. Ce sont des câbles qui vont faire la jonction entre la main, le pied et le circuit de mesure.
Il faut savoir que la longueur et la résistance de ces câbles va influencer le résultat de la mesure.
Exemple
Vous voulez savoir quelle est l’importance de mesurer les impédances à différentes fréquences ? Découvrez notre vidéo et les explications correspondantes.
Ils permettent d’obtenir des informations plus avancées sur l’état de santé et de forme de la personne en prenant en compte non seulement la masse grasse et la masse non grasse, mais aussi un ensemble de données physiologiques comme l’eau intra et extracellulaire, l’IR (rapport d’impédances), le PhA (angle de phase), la masse cellulaire active, les protéines métaboliques, le contenu minéral osseux, la masse musculaire squelettique des membres… qui sont de véritables marqueurs physiologiques.
De plus, la spectroscopie permet d’obtenir des données spécifiques comme la capacitance ou la fréquence caractéristique pour évaluer plus précisément l’état physiologique des individus.
Un contrôle de la qualité de la mesure via la courbe de Cole-Cole est également possible, en vérifiant si les données mesurées se place sur la courbe modélisée (graphique ci-dessous).
Il y a aujourd’hui deux approches différentes pour interpréter les résultats obtenus à partir des paramètres électriques recueillis (Impédance, Angle de Phase, Résistance, Réactance).
Le principe même de ces dispositifs est basique.
Il est basé sur le postulat suivant, quel que soit l’individu, son hydratation est constante (par exemple à 73,3% de sa masse non grasse) et les autres compartiments sont uniquement définis à partir de coefficients basés sur des constantes.
Ces dispositifs peuvent donc se contenter d’un seul algorithme basé sur le calcul de l’eau. Par exemple : la masse non grasse = (eau totale * 0,733), les protéines = (masse non grasse * 0,198) etc…
A partir des résultats de l’eau et du poids de la personne, il suffit d’un simple tableur pour obtenir les autres compartiments corporels. Nous les définissons comme de type déductif.
Ils disposent de tous les « algorithmes essentiels » permettant l’analyse des compartiments corporels qui ne peuvent pas être mis en corrélation par l’application de constantes.
Par exemple 2 des algorithmes « essentiels » que sont l’algorithme de la masse non grasse et celui de l’eau totale, permettent d’obtenir le taux d’hydratation réelle de la masse hors graisse, donnée fondamentale car c’est elle qui va pouvoir déterminer si la personne est normo, sous ou sur-hydratée.
Les autres compartiments corporels sont interprétés soit à partir d’algorithmes complémentaires, soit par des opérations mathématiques plus simples. Nous définissons ces dispositifs comme de type non déductifs.
Aucune personne n’étant identique, tous nos dispositifs proposent des interprétations multi-algorithmes. L’intégration des valeurs d’impédances obtenues sur toute la plage de fréquences permet une représentation individualisée de la composition corporelle de chaque personne mesurée.
Notre équipe est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
Vous avez un projet Aminogram, une question, un besoin ? N’hésitez pas à nous contacter en remplissant ce formulaire.
© 2025 Aminogram Trademark – All rights reserved.
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les identifiants uniques sur ce site. Le refus ou le retrait du consentement peut avoir un impact négatif sur certaines fonctionnalités et caractéristiques.
Les valeurs recueillies sous forme d’impédance, résistance, réactance, phase sont ensuite utilisées pour calculer les compartiments corporels au travers d’algorithmes ou par simples déductions mathématiques.
Les mesures peuvent selon les dispositifs être obtenues à une ou plusieurs fréquences. À une fréquence ils sont dénommés Monofréquence et à partir de 3 fréquences Multifréquences.
La mesure de déphasage de la cellule ne dure que quelques microsecondes. La résistance et la distance pour acheminer, au travers des câbles, la mesure au circuit de mesure entraine un temps de réception du message qui sera fatalement additionné au temps de phase initial (DT) . Le résultat obtenu ne sera donc plus le résultat initial.
Remplissez le formulaire ci-dessous et nous vous contacterons dans les plus brefs délais.