Le terme « impédancemétrie » correspond à une technique de mesure de l’impédance dans un milieu non biologique et le terme « Bio » renvoie à la biologie, d’où l’appellation Bio-impédancemétrie.
La bio-impédancemétrie intervient dans l’étude des propriétés électriques spécifiques d’un milieu biologique.
BIA est l'acronyme de Bioelectrical Impedance Analysis qui est couramment employé pour désigner cette technique.
La bio-impédancemétrie multifréquences est la seule à couvrir l’ensemble des compartiments corporels. Elle présente aussi l’avantage d’être une technique simple, non invasive, peu onéreuse et les résultats sont obtenus très rapidement.
Les autres techniques non invasives permettant d’évaluer l'équilibre corporel global d’une personne :
Il existe différents points de contact.
La conception d'un dispositif de mesure par prise directe sans câbles et sans électrodes à usage unique, système que nous avons breveté, s'explique par le comparatif décrit ci-dessous.
Il y a 3 façons de prendre la mesure :
Les premiers dispositifs de BIA ont été réalisés sur la base d’une seule fréquence à 50 kHz.
En multifréquences les dispositifs comportent à minima 3 fréquences comprisent entre 1 et 1000 kHz.
Ils permettent d’obtenir des informations plus avancées sur l’état de santé et de forme de la personne en prenant en compte non seulement la masse grasse et la masse non grasse, mais aussi un ensemble de données physiologiques comme l’eau intra et extracellulaire, l’IR (rapport d’impédances), le PhA (angle de phase), la masse cellulaire active, les protéines métaboliques, le contenu minéral osseux, la masse musculaire squelettique des membres... qui sont de véritables marqueurs physiologiques.
Il y a aujourd’hui deux approches différentes pour interpréter les résultats obtenus à partir des paramètres électriques recueillis (Impédance, Angle de Phase, Résistance, Réactance).
Le principe même de ces dispositifs est basique.
Il est basé sur le postulat suivant, quel que soit l’individu, son hydratation est constante (par exemple à 73,3% de sa masse non grasse) et les autres compartiments sont uniquement définis à partir de coefficients basés sur des constantes.
Ces dispositifs peuvent donc se contenter d’un seul algorithme basé sur le calcul de l’eau. Par exemple : la masse non grasse = (eau totale * 0,733), les protéines = (masse non grasse * 0,198) etc...
A partir des résultats de l’eau et du poids de la personne, il suffit d’un simple tableur pour obtenir les autres compartiments corporels. Nous les définissons comme de type déductif.
Ils disposent de tous les « algorithmes essentiels » permettant l’analyse des compartiments corporels qui ne peuvent pas être mis en corrélation par l'application de constantes.
Par exemple 2 des algorithmes « essentiels » que sont l’algorithme de la masse non grasse et celui de l’eau totale, permettent d’obtenir le taux d’hydratation réelle de la masse hors graisse, donnée fondamentale car c’est elle qui va pouvoir déterminer si la personne est normo, sous ou sur-hydratée.
Les autres compartiments corporels sont interprétés soit à partir d'algorithmes complémentaires, soit par des opérations mathématiques plus simples. Nous définissons ces dispositifs comme de type non déductifs.
Aucune personne n’étant identique, tous nos dispositifs proposent des interprétations multi-algorithmes. L'intégration des valeurs d'impédances obtenues sur toute la plage de fréquences permet une représentation individualisée de la composition corporelle de chaque personne mesurée.
Le logiciel est installé sur le disque dur du praticien
Le logiciel est installé sur des serveurs distants
La mesure de déphasage de la cellule ne dure que quelques microsecondes. La résistance et la distance pour acheminer, au travers des câbles, la mesure au circuit de mesure entraine un temps de réception du message qui sera fatalement additionné au temps de phase initial (DT) . Le résultat obtenu ne sera donc plus le résultat initial.