QUESTIONS / ANSWERS

Fat Mass
Masse musculaire squelettiquee
Phase Angle (PhA) and Impedance Ratio (IR)
Osteoporosis / Osteopenia
Input error

Biody Xpert est un dispositif médical de classe IIa. La littérature indique qu’il est recommandé pour un homme de ne pas descendre en dessous de de 7% de masse grasse et pour une femme de ne pas descendre en dessous de 12%. C’est la raison pour laquelle nous avons placé un indicateur en rouge quand on franchit cette limite. Ceci étant dit, nous savons que dans certaines disciplines sportives, de façon ponctuelle certains athlètes descendent en dessous de ce seuil. Dans ces cas-là c’est au praticien en fonction de la personne et de la discipline de pondérer la valeur de référence.

Les résultats de la mesure dépendent des impédances, du poids, de la taille et du sexe. Si vous rajoutez du poids à la personne en utilisant les même impédances, vous aurez forcément un résultat erroné. Il n’est pas possible de donner une interprétation juste dans ce cas-là, car si la personne avait 10 Kg de plus les impédances seraient forcément différentes. Conclusion : le résultat que vous avez trouvé n’est qu’imaginaire et forcément non adapté.

C’est logique, les valeurs de réf de Masse grasse sont calculées en % du poids total de la personne car 1Kg de masse grasse superflue sur une personne de 63 Kg ne peut pas être comparé à 1 Kg sur une personne de 80 Kg. Prenons un exemple simple pour illustrer : votre personne a 1,5 Kg de masse grasse à perdre, ce qui représente 2,38 % de masse grasse en trop ( Poids de masse grasse en trop (1,5 Kg) divisé par poids total (63 Kg). Prenons maintenant une personne de 80 Kg qui a 1,5 Kg de masse grasse en trop, cela ne représentera que 1,87% de Masse grasse en trop. La zone tampon (vert pâle) entre le vert et l’orange étant de 2 %, dans ce cas là, la personne de 63 Kg sera dans l’orange et la personne de 80 Kg dans le vert pâle.

Ce sont deux données qui présentent l’une et l’autre de l’intérêt.

  • La masse grasse brute, c’est le poids en kilos de tous les lipides (dont les phospholipides qui sont des lipides essentiels). C’est une donnée essentielle pour suivre de façon longitudinale l’évolution du poids des 3 principaux compartiments qui composent le poids de la personne : Eau / Masse sèche hors graisse (Protéines et minéraux) / Masse grasse
  • Le % de Masse grasse brut est également une donnée essentielle, mais attention il peut être trompeur. Quand le poids change à cause de l’eau qui augmente ou qui baisse le % de gras va baisser ou augmenter alors même que la quantité de Masse grasse en Kilos n’a pas changé. Ex d’une personne de 75 Kg dont la Masse grasse est de 15 Kg, son % de Masse grasse est de (15/75*100) 20%. Si son hydratation augmente de poids augmente de 2 litres, son poids total va passer de 75 à 77 Kg et son % de Masse grasse va baisser (15/77) = 19,48 %. Inversement si elle perd 2 litres d’eau, son poids total va passer de 75 à 73 Kg et son % de Masse grasse va baisser (15/73) = 19,48 %. C’est ce qu’on peut constater à notre connaissance sur tous les dispositifs de bioimpédancemétrie : si je bois de l’eau mon % de masse grasse baisse et si je perd de l’eau mon % de Masse grasse augmente.
  • Le % de Masse grasse à hydratation constante : Pour éviter ce phénomène trompeur, nous recalculons le poids de la personne sur la base d’un taux d’hydratation idéal soit 73,3% de la Masse hors graisse. Ex : si cette personne est sur-hydratée nous recalculons son poids à hydratation idéale par exemple dans le cas présent à 75 Kg. Ainsi quel que soit la variation hydrique, si la masse grasse en KG ne bouge pas le % de masse grasse ne bougera pas non plus.

En premier lieu, l’information que nous donnons sur la quantité de masse grasse en plus ou en moins, ne veut pas dire quand elle est en moins qu’il en manque. Une masse grasse basse est plutôt un bon signe.

En second lieu, la tolérance au niveau des références augmente avec l’âge. Votre patient est un homme de 77 ans et de 70 Kg, le niveau de masse grasse à ne pas dépasser est de 26 %, s’il avait 20 ans, il serait de 15 %. Ses 5 Kg de masse grasse en moins correspondent à – 7% de masse grasse. Son % de Masse grasse est donc de 19 %, ce qui est excellent. S’il avait 20 ans, on lui trouverait + 4 % de masse grasse et il aurait donc 2,8 Kg de Masse grasse en trop.

De notre côté, nous utilisons la méthode suivante qui donne des résultats proches des tables des Skinfold :

  • Un % qui évolue progressivement de l’âge de 15 ans à 70 ans :
  • Minimum à ne pas dépasser pour les homme : 7 %
  • Minimum à ne pas dépasser pour les femmes : 12%
  • Maximum à ne pas dépasser pour les hommes selon l’âge : à 15 ans 15% et à 70 ans 26 %. A partir de 70 ans le taux de 26 % est fixe.
  • Maximum à ne pas dépasser pour les femmes selon l’âge : à 15 ans 20% et à 70 ans 31 %. A partir de 70 % le taux de 31 % est fixe. Les tables des Skinfold nous paraissent excessives concernant les femmes, c’est pourquoi nous nous sommes limités à 31% à 70 ans.

Pourquoi cette tolérance du maximum qui augmente avec l’âge ? : Une masse grasse un peu trop élevée ne présente pas de risque particulier, ce qui représente un risque de diabète, cardio-vasculaire .. ce sont les graisses viscérales. Si la personne est jeune le taux de masse grasse est stricte (15%), car statistiquement il est démontré qu’une masse grasse élevée chez les jeunes, est un précurseur d’un risque important d’obésité à terme.

On augmente progressivement ce taux de tolérance, car le risque diminue avec l’âge si l’on ne dépasse pas le seuil indiqué. Si la personne est âgée avec de l’embonpoint, ce n’est pas bien grave et on préfère lui laisser son confort de vie, plutôt que de l’encourager à faire des régimes trop souvent de type restrictifs et pas forcément adaptés …, mais il y a quand même un seuil à ne pas dépasser.

Observation : Quel que soit l’âge, si le taux de masse grasse est élevé, il est fortement conseillé de mesurer le tour de taille ou le tour de taille + le tour de hanche qui sont des indicateurs d’un risque de présence de graisses viscérale, car si la graisse sous-cutanée ne présente pas ou peu de risque, comme nous l’avons vu précédemment les graisses viscérales peuvent déboucher vers des risques cardio-vasculaires …

Concernant votre client : au regard du résultat de la mesure, pour son âge, son poids, sa taille (77 ans, 170 cm, 70 Kg) il est parfait à tous points de vue. Sa masse grasse est négative et dans le vert, c’est parfait. Par contre malgré une masse grasse basse pour son âge, s’il présente un tour de taille supérieur à 102 cm ou un index de risque de 0,50 (la taille (hauteur) divisée par le tour de taille), il faut s’en inquiéter. Pensez à prendre ces valeurs centimétriques quand vous avez un doute. Elles seront analysées dans les indicateurs « Risques Patient » et « Risques métaboliques ».

Nous ne le faisons pas pour plusieurs raisons :

  1. Pour ce faire, il faudrait définir des critères de référence, or si on peut donner un critère :
    • basé sur la référence de la masse grasse à ne pas dépasser, ce n’est pas forcément le critère à retenir, en fonction du patient, ce sera peut être un peu moins ou un peu plus.
    • basé sur la masse musculaire, oui c’est possible s’il en manque, mais si il en a beaucoup, c’est beaucoup plus délicat.
    • basé sur le niveau hydrique, oui ce serait possible, mais dans ce cas-là, il suffit de regarder dans écarts théoriques la quantité d’eau en plus ou en moins et d’ajuster le poids en fonction. Mais attention, les autres matières peuvent bouger et ce nouveau poids peut devenir trompeur.
  2. Toutes les matières peuvent évoluer (eau, masse musculaire, masse grasse dans un sens ou dans l’autre). Cet objectif va dépendre de trop de critères, par exemple la masse hors graisse qui baisse et la masse grasse qui stagne, dans ce cas là l’objectif est atteint, mais ce n’est pas un objectif souhaitable.
  3. Concernant la masse grasse : Le % de masse grasse est donné à un moment x et c’est un % du poids. Si le poids baisse, le % augmente.

Prenons pour exemple cette personne de 72,5 Kg qui a 35% de masse grasse, soit 25,5 Kg de Masse grasse, dont la valeur de réf (objectif que l’on veut atteindre) est de 22% : La perte de masse grasse pour atteindre l’objectif est censée être de (72,50,35) – (72,50,22) soit 25,4 Kg – 15,95 Kg = 9,45 Kg.
A cet instant précis, elle a 9,45 Kg de gras superflu. Admettons maintenant qu’elle ait perdu ces 9,45 Kg de gras, que va-t-il se passer ?
Son nouveau poids sera de 72,5 Kg – 9,45 Kg = 63,05 Kg
Elle devrait donc avoir atteint la valeur de référence pour son âge qui est de 22%.
Vérifions ce qu’il en est :
Sa Masse grasse de référence sera à ce moment-là de 63,05 Kg * 0,22 = 13,87 Kg.
Nous constatons que sa masse grasse de référence pour 72,5 Kg était de 15,95 Kg et pour 63,05 Kg de seulement 13,87 Kg, soit un écart de 2 Kg.
Voilà les 3 principales raisons pour lesquelles on ne peut pas donner un objectif précis de poids à atteindre.
Par contre vous pouvez dans un premier temps, ce qui est le plus simple :
prendre la quantité de masse grasse à perdre dans la case : Ecarts Théorique à la rubrique « Masse grasse » et réajuster au fur et à mesure des mesures et de son évolution.

Retour du professionnel : Grand merci pour cette explication très précise. J’avais essayé de calculer mais cela est impossible effectivement. Je vais partir des écarts théoriques.

Yes, of course, it’s possible. Indeed, that’s the whole point of lean mass, excluding fat, which allows us to determine whether the gain or loss of skeletal muscle mass is due to an increase or decrease in protein or water.

Muscle mass gain depends on two factors: water and protein fluctuations. If you want to perform a qualitative analysis, we advise you to cross-reference the data contained in

  • General overview: by comparing the evolution of total water and the evolution of lean mass excluding fat, it’s quick and allows you to see if the person is losing or gaining protein or water:
  • History of the Metabolic Protein Indicator (in kilograms) and History of the Total Water Indicator (taking the result in liters). To further refine the analysis, consult the history of Active Cellular Mass.
  • For even more precision: History of the water balance excluding fat. Indeed, muscles are composed of intra- and extracellular water, so it’s interesting to check if water fluctuations are due to intra-, extracellular, or both.

Apart from fat mass, there are no specific age-related tolerances. We use criteria for good physical fitness. It’s up to the professional to consider that, for example, if an 80-year-old person has slightly low muscle mass, it’s likely related to age. To illustrate, let’s take 3 examples:

  • An 80-year-old individual has muscle mass 10% higher than the reference, while another individual has muscle mass 10% below the reference. One could consider that the first individual, given their age, has retained a very good potential. As for the second individual, we will take into account their age and adjust their result, knowing that at their age, it will be difficult or even impossible to regain muscle mass. Consequently, we will focus on trying to maintain their remaining potential through nutrition and reasonable exercises.
  • The non-fat hydration rate is sometimes, but only sometimes, slightly higher in individuals aged 75 and above. We will take this into account and be slightly more tolerant by a point or 2 on the higher end of the tolerance range, but still with monitoring.
  • Until the age of 60, if skeletal muscle mass in the limbs is 10% below the reference, it’s really concerning and efforts should be made to regain muscle mass. However, if a 75-year-old person has skeletal muscle mass in the limbs of -10%, we will take a different approach.

The cutoffs for skeletal muscle mass and skeletal muscle mass in the limbs that we use are derived from publications, and to our knowledge, there are currently no serious publications on specific cutoffs by age group.

Indeed, your patient has a low phase angle and a high impedance ratio, which seems logical. I recommend reading these two publications: “Can phase angle determined by bioelectrical impedance analysis assess nutritional risk?” A comparison between healthy and hospitalized subjects Ursula G. Kyle a,b,c, Esther P. Soundar a,d, Laurence Genton b,e, Claude Pichard a,* Phase angle and impedance ratio: Two specular ways to analyze body composition. Emanuele Rinninella1*; Marco Cintoni1; Giovanni Addolorato2; Silvia Triarico3; Antonio Ruggiero3; Alessia Perna4; Gabriella Silvestri4; Antonio Gasbarrini2; Maria Cristina Mele1

The measurement results are accurate, but the interpretation of body compartments depends in part on weight. In this case, it is necessary to adjust the result since it takes weight into account.
On the other hand, the results of impedance and phase measurements are raw values that do not take into account weight or height…
So, we can track the progression of the disease in this type of patient just with the phase (PhA) and the IR (Z200/Z5), even if we cannot weigh them. That’s also one of the advantages of raw data.

The IR (impedance ratio) is obtained by dividing the impedance value at Z200 by the impedance value at Z5. A decrease in the Phase coupled with an increase in the IR is generally significant of a deterioration in health status. A high IR can reflect water retention, edema, but more commonly inflammation. A normal IR for a man is between 0.73 and 0.78. The first cutoff is at 0.80/0.81, and greater vigilance is required above 0.82/0.83. 0.73 is quite exceptional and generally corresponds to high-level athletes in very good physical condition. A normal IR for a woman is between 0.75 and 0.79. The first cutoff is at 0.81/0.82, and greater vigilance is required above 0.83/0.84. Observation:

  • Above 65 years for women and 70 for men, it tends to generally increase slightly progressively with age.
  • Very elderly individuals can go up to 0.90.

For the moment, we do not have an explanation to provide for the increase in IR from a certain age, but our measurement records on individuals aged 85 to 100 show that almost all measured individuals have low phase angles (below the cutoffs) and high IRs (well above the cutoffs).

Regarding osteoporosis, Biody Xpert does not claim to offer the same level of certainty as dual-energy X-ray absorptiometry (DXA). In Bioimpedance, we do not have a 3D representation like DXA that allows us to determine bone density. We can estimate bone mineral content, but not bone density. Osteoporosis is often very localized. We provide a global result, not a result for a specific area. However, we do provide an indication of osteopenia risk:

  • In 80% of cases, our results are close to or very close to DXA, making it an excellent screening tool, quick and cost-effective.
  • In case of suspected osteopenia based on Biody Xpert results, it is advisable to validate the result with DXA, which is the Gold Standard in this field.
  • Another advantage of Biody Xpert is in patient monitoring in the case of osteopenia confirmed by DXA, as it allows for spacing out DXA checks.

You must have entered female instead of male. Your device is of a multi-algorithm type and takes into account the gender for both measurement interpretation and reference values. You can change it in Biody-Manager (Patient Manager, in front of the patient “click modify” (small pencil), then in personal information modify the gender). I simulated what this would look like with algorithms adapted to male. The result is now believable; the hydration level falls within the tolerance range. NB: For reference: In Biody Manager, in the top left corner, you have a figure representing a man or a woman.